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Nicotine, génétique et altitudes : Comment moduler le risque de cancer du poumon

  • Photo du rédacteur: Biohacking France
    Biohacking France
  • 10 janv.
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 janv.


Nicotine, génétique et altitudes : Comment moduler le risque de cancer du poumon

(Cet article se base sur les recherches effectuées par la chaine youtube "Leo and Longevity")


Le cancer des poumons est un risque sérieux particulièrement chez les fumeurs.
Il fait partie des quatre cancers les plus fréquents aux États-Unis et c'est d'ailleurs le plus fréquent en Chine.
En France il est le deuxième plus fréquent chez les hommes, après le cancer de la prostate, mais il est le plus dangereux.

Il est estimé aujourd’hui qu'une seule cigarette réduit l'espérance de vie de 11 minutes. Les fumeurs vivent en général 14 ans de moins que les non-fumeurs.


Bien que la meilleure des préventions contre le cancer reste de ne pas fumer, il existe certaines stratégies pouvant réduire l’incidence de ce dernier et ce aussi bien chez les fumeurs que chez les anciens fumeurs.

Cigarette et addiction:

La nicotine est la principale raison de l'addiction à la cigarette.

La nicotine est un alcaloïde que l'on retrouve principalement dans les feuilles de tabac.
C'est d'abord un mécanisme de défense de la plante contre les animaux et insectes qui pourraient potentiellement la manger.

Elle est d'ailleurs toxique pour ces derniers mais les humains sont capable d'y résister et même d'en tirer des bénéfices comme obtenir un effet sédatif et stimulant. En ce sens la nicotine est similaire à la capsaïcine que l'on retrouve dans le piment.

Lorsque la nicotine est fumée, elle est rapidement absorbée par les poumons qui l'a font passée dans le système sanguin. Elle atteint le cerveau en seulement 10 à 20 secondes et procure un effet immédiat.

Pour se faire la nicotine se lie aux récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine. Ses derniers déclenchent ainsi un déferlement de neurotransmetteurs dont:

-La dopamine: offre un sentiment de plaisirs et de récompense.

-L'acétylcholine: qui améliore l'attention et les capacités cognitives.

-L'acide glutamique: qui amplifie les connexions entre les neurones, aidant ainsi à la mémoire et à l'apprentissage. Cela est malheureusement a double tranchant car le cerveau renforce ainsi des connexions neuronales liés au plaisir de la cigarette (une certaine odeur, la combinaison café-clope...)

Avec le temps les récepteurs se désensibilisent. Le corps requiert alors une dose supérieure de nicotine pour obtenir les mêmes effets et ainsi l'addiction commence.


Nicotine et nootrope:

Au vu de son impact sur l'acétylcholine et l'acide glutamique, la nicotine possède des propriétés intéressantes qui en font un potentiel nootrope pour ceux visant à de meilleures performances cognitives.

Il faut cependant l'obtenir de façon pure, c'est à dire non enroulée dans une cigarette avec tous les composants cancérigènes, et de façon occasionnel afin d'éviter la tolérance.

L'effet semble amplifié lorsque couplé à la caféine.



Explication des effets bénéfiques de la nicotine sur les capacités cognitives.
Cancer des poumons, cigarette et génétique:

Le cancer des poumons peut atteindre tout le monde mais est évidemment plus commun chez les fumeurs.
En effet, 55% des nouveaux cancers du poumons sont diagnostiqués chez des fumeurs et 85/90% des individus diagnostiqués ont fumés durant leur vie.


On constate également des différences dans certaines couches de la population.

En effet il existe aux états unis ce qu’on appelle le « African American Smoking Paradox » (Le paradoxe du fumeur afro-américain):

Les jeunes afro-americains fument moins que les autres groupes ethniques et commencent la cigarette généralement plus tard dans la vie.
Une fois cette habitude prise, leur consommation de cigarette n’excède pas celle des autres groupes pour autant, il n’y a donc pas d’effet « compensatoire ».

Cependant ils sont 17% plus à risque de développer un cancer des poumons contrairement aux américains descendant d’européens ou d’hispaniques. Il faut noter que ce n’est que l’incidence de cancer du poumon qui augmente et non le taux de survie.


À l’inverse il existe également un paradoxe hispanique où l’on observe à consommation égale une réduction de l’incidence de cancer des poumons et une meilleure survivabilité. 

Quelle en est la raison? 

Une des première piste à été de pointer du doigt la surreprésentation des afro-américains dans la consommation de cigarette mentholé. Il s’est avéré que ces dernières étaient en réalité moins dangereuse que les cigarettes classiques.


La raison se trouve dans la génétique.

Les afro-américains possèdent certains variants (tel que le variant SCML4) qui les prédisposes à certaines maladies, dont les maladies coronariennes et aux cancers des poumons lors d’exposition aux toxines environnementales (cigarette inclus).


Comment réduire son incidence de cancer des poumons (même en étant fumeur)?

Il existe deux méthodes qui permettent de limiter le risque de développer un cancer des poumons lorsqu’on est fumeur ou que l’on a fumé pendant des années. 

La première méthode se focalise sur les oestrogènes.

Il a été découvert que les œstrogènes ont un rôle fondamentale dans la croissance de tumeurs cancéreuses dans les poumons.
Il s’avère que l’anastrozole, un inhibiteur de l’aromatase (enzyme qui permet la synthétisation d’oestrogène via une conversion de la testostérone) bien connu des bodybuilders est très efficace dans la suppression de ces tumeurs.
On peut spéculer que d’autres inhibiteurs de l’aromatase comme le letrozole soient aussi efficaces.


La deuxième méthode porte sur l’altitude.

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, pour chaque 1000 mètres d’altitudes on constate une réduction de 13% de l’incidence de cancer des poumons.
Il faut noter que les individus qui se sont adaptés à cette haute altitude n’expérimentent pas cette réduction.
Il apparait donc que l’effet bénéfique soit entre autre lié au stress d’une haute altitude chez un individus non habitué. De plus la haute altitude ne semble n’avoir d’impact qu’uniquement sur le cancer du poumons et aucun sur les autres.



Quelle en est la raison?

Plusieurs facteurs s’entrecroisent mais il semble que la réduction d’oxygène en soit la raison. En effet peu de gens le savent mais l’oxygène est notre principal cancérigène.


L’oxygène produit des radicaux libres après inhalation.
Ces radicaux libres endommagent notre ADN et augmente entre autres notre risque de cancer, particulièrement aux niveaux des poumons.

Chez certains bébés nés avec une santé fragile, lors d’une supplémentation en oxygène on observe une incidence de cancer plus élevés dans leur enfance.
 
Il fait donc sens que la réduction en oxygène lié à une haute altitude soient bénéfiques dans le cas du cancer des poumons. Son effet positif pourrait être également lié au fait que ce manque d’oxygène amplifie les bénéfices de la pratiques sportives par exemple.

Pour ce rendre compte: Quand on se trouve à 1000 mètres au dessus du niveaux de la mer, il y’a 89% d’oxygène disponible. À 2000 mètres cela passe à 79% et à 3000 mètres c’est 68%.
Ce manque d’oxygène peut avoir des effets positifs comme sur l’incidence de cancer du poumons et un renforcement du système immunitaire mais également négatifs comme sur la naissance de nouveau né.

Ce n’est donc pas une cure miracle pour tout les problèmes de santé mais un outil à utiliser dans des situations précises. 

Conclusion:

Dans la prévention du cancer des poumons il faut retenir 2 choses:
1:Les oestrogènes sont impliqués dans la croissance des tumeurs cancéreuses dans les poumons.
2:La réduction de l’oxygène entraine une diminution des tumeurs cancéreuses dans les poumons.

On peut donc supposer que l’utilisation d’un inhibiteur de l’aromatase couplé à un séjour de quelques mois à 3000 mètres d’altitudes serait excellent pour combattre et prévenir le cancer du poumons. 


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